Le Bandit sur les routes Corses. Page en construction.
 
 
 
 

 

Merci pour votre patience et votre fidèlité.

Le récit qui va suivre sur ce parcours en Corse nécéssite du temps pour un rendu de qualité, vu aussi le nombre de photos prises, ainsi que les commentaires qui s'y rattachent, sans compter des compléments d'impressions personnelles...
En dérogeant à la règle de la journée de balade, vous le comprendrez bien, vu l'éloignement, l'organisation des transports maritimes et tout ce qui s'y rattache, cette balade s'est faite  sur cinq jours. Cinq jours de pur bonheur, aboutissement d'un rève qui reste tout de même à refaire car la Corse est étendue, invite aux arrêts pour contempler les paysages et ne peut se parcourir totalement en cinq jours.

Des sensations plein la tête, des images aussi, et l'envie irrésistible d'y retourner.

L'embarquement s'est effectué par Marseille.
le temps d'attente après les formalités est parfois long.
Une fois à bord et installés dans votre compartiment couchette ou fauteuil, la promenade sur les différents pont s'imposent.


        Sortie du port
 
Dès le moment de la manoeuvre, jusqu'a ce que l'on soit en haute mer, à aucun moment vous êtes lassé des paysages et des détails qui s'offrent à vous.
Une fois bien au large, l'environnement est moins changeant, les côtes défilant moins vite du fait de l'éloignement.

    coucher de soleil sur le golfe du lion    La ville s`éloigne
 
En attendant les vues qui se présentent sont de toute beauté.
        La pointe Rouge


 
L'arrivée à Ajaccio.
 
Après une traversée de plus de 11 heures et une mer très calme l'arrivée sur Ajaccio.

    l`arrivée à Ajaccio   la rive sud du golfe d`Ajaccio                                                                                                                        pour Vally   les manoeuvres dans le port

    la rade d'Ajaccio     les quartiers est de la ville
 
Un café sur le port et il est temps de prendre la route. C'est pour ça qu'on est venu.

Au programme l'air pur de la montagne, des cols à plus de 1200 m, de petites routes départementales, des nationales en liaisons.
 
Les routes Corses ne sont pas celles qu'on pense: très étroites avec des revètements de très mauvaise qualité...
Non un veritable effort a été fait sur ce plan. Les revètements accrochent, à coire que les dénivelés et inclinaisons des routes ont été étudiés pour les Motos les tracés aussi.
Attention tout de même certains tronçons restent difficiles et vous devez être extrêment vigilents.

 
  Sortie de nationale n195 par D55 D02 D102

Après avoir suivi la nationale sur 20-22 km, les bifurcations sur des routes secondaires s'offernt à vous, en dessous du col St Georges, pour des moments de nature et des haltes dans quelque petit village, pour y savourer des moments paisibles. 

Le choix a été fait avant le départ, pour un maximum de routes secondaires, par les départementales, n'utilisant les nationales, qu'en liaisons et pour gagner du temps sur des impératifs d'horaires.

Déja des sommets à plus de 1000 m se déssinent vite, alors que l'altitude moyenne est d'environ 400 m sur les photos ci-dessous.
Le calme est saisissant. Seuls les bruits de la nature vous entourent.


    en pleine nature entre Ajaccio et Sartène    animaux en divagation 

La N195 après l'avoir laisée une première fois, a été reprise pour ralier Pétreto-Bicchisano.
Un ravitaillement y est possible tant en essence, qu'en alimentation.
C'est dans ce village que nous quittons à nouveau la N195 pour la D420 qui commence à grimper vers le col de St Eustache.

Les points de vues tant du village qu'après en être sortis, se multiplient.

    Biffurcation vers D420 col St Eustache liaison Aulène pic à 1398
    Pétreto-Bicchisano    vue depuis Bicchisano

Passer dans Bicchisano (le bas du village) et avant de sortir du village sur la nationale 195, prendre sur la droite direction le haut du village de Pétretto, par la D326. 
 
En sortie d'agglomération la route dans un premier temps est très bosselée. Les intempéries ont eu raison d'une partie du goudron, qui a été refait sans machines (vraissemblablement) et pour limiter les formations de trous et tranchées sur de grandes longueurs. La moto reste largement contrôlable et si vous vous piquez au jeu, ça en devient amusant.

Plus haut, après 7-8 km de "rodéo", la route est asphaltée comme il se doit, bien large le déninelé s'accentue jusqu'au col à près de 995 m d'altitude. Nous le verrons dans une zone de désolation après des incendies de 2009.

    Pétreto-Bicchisano    aperçu des routes

 
Quelques trous sont en formation et des coulée de terre et de sable dans certains virages peuvent vous amener à dévier ou dérapper. Soyez vigilents.
                                                                                                  Signaler route très déformée sans trous en formations
         

Les points de vues qui s'ouvrent devant vous sont profonds de près de 15 km  de large environ sur parfois 25 à 30 km de long en perspective.

       

Vous aurez franchi le col de Saint Eustache, au dessus de Pétreto Bicchisano et après quelques kilomètres, on découvre une région dévastée par les incendies de forêts de l'été 2009.
Sur ces routes sinueuses, mais roulantes, avec beaucoup de visibilité, le plaisir de piloter la Moto est intense.
Les courbes se succèdent, les dénivelés de la route dans le sens des virages, rajoute à l'adhérence des pneus.
Les revètements des routes sont pas mal abrasifs dû a des qualités de roches locales. Les routes parfois ont une couleur rouge comme vous pouvez le voir sur certaines photos comme dans le ton des rochers ci-dessous.

Si vous avez le temps et le courage on m'a signalé la D557 qui part du col de St Eustache et redescend vers la côte et Propriano. Nous ne l'avons pas prise, mais on s'aperçoit vite sur une carte, à quoi on a, à se mesurer. Etroite sinueuse au possible, avec des pourcentages d'inclinaisons constantes.
Avis donc aux amateurs, qu'ils en donnent des nouvelles, elles auront leur place bien volontier sur ce site.


    Région dévastée feu de l'été 2009
         

Juste un petit mot sur ces paysages "lunaires" qui ne sont que désolation. Si un geste doit être fait pour que la nature reste intacte et soit la plus belle possible pour notre plaisir, pour des moments uniques, intenses et de loisirs, protègons ces lieux.
Soyons responsables en faisant attention à notre environement, avant tout par de la prévention et actes de civisme.

                                                                                                                                                                    Aullène Aiguilles de Bavella ci-dessous.

        

A l'approche des villages de montagne, vous rencontrerez beaucoup d'animaux en liberté (ou divagation) comme vaches et cochons, souvent en petits troupeaux de 4 ou 8 bêtes. Les touristes aiment voir ça et mitraillent de photos ces spécimènes, posant sans le savoir pour la postérité figurant dans des albums photos familiaux de bon nombre d'Européens.
Ce petit commité se cantone à rester sur le bord des routes mais prudence, ces animaux restent un danger pour les véhicules et leurs occupants dont les plus exposés sont les Motards.
Dans ces régions relativement reculées et peu fréquentées durant une bonne partie de l'année, c'est courant de trouver de tels animaux. Pourtant, une explication à ces divagations dans pas mal de cas aussi, c'est que les incendies ont détruit les clôtures libèrant ces troupeaux, qui ont fuit loin des flammes.
        
                                                                                                  Aullène pic 1374
       

                                        
 
                                  Les montagnes sont omni présentes, offrant des spectacles et des points de vues de rêve.
 
    Etape 2-3 très bon revètement routier courbes parfaites 

Autre col, le col de Granacce, dont la route qui y mène, depuis la sortie de la Nationale 195 à hauteur de Sainte Marie-Siché, est une route refaite les accôtements sont stables et réguliers.
C'est une route rassurante, passe  par St Marie-Siché (chef lieu de canton), puis par Campo, puis Frassétto avant de nous propulser à plus de 865 mètres d'altitude au col de Granacce.


        

Les couleurs de roches et des luminosités sont étonnantes après 18-19 heures. 
Un sentiment de plénitude tellement les lieux sont grandioses.

Les vallées qui s'en détachent, boisées de ce fameux Maquis Corse, laissent apparaitre des villages, qui se trouvent en ligne droite à 5 ou 7 kilomètres de distance, mais souvent par la route, à plus de 12 ou 15 km.
D'ailleurs, les distances s'expriments en Corse, plus en temps qu'en kilomètres, sur ces routes de montagnes et autres départementales qui plongent au fond d'une vallée pour remonter sur le versant suivant, avant d'atteindre le village de destination.

       

                                                                                                  Un lévé de lune, sur l'image ci-dessus, rajoute à l'extase du moment.
 
        
 
      Frassétto et son église. Une partie du village en arrière plan.


Tout au long de cette route particulièrement, des parfums se multiplient, entre parfum de Maquis, les genets en floraison et autres senteurs puissantes, en plus de ce parfum de terre et d'humus. 
Plus loin les parfums de résines et de conifères, nous attendent.

Après le col de Granacce, des villages se succèdent dans la descente, tels que Zévaco, Corrano ou le village dit des Bains de Guiterra.
Résurgence constante d'eaux sulfureuses remontées des entrailles de la terre et sortant à plus de 42 degrés celcius.



     Etape 3-4 vers col de Verde 1289 puis Sorba 1311

Dépassant Guittera les Bains, prendre la direction de Zicavo. Une route étroite nous y attend sur 4 km sur la D757A pour rejoindre Cozzano.
Un autre itinéraire est plus direct et moin sinueux sans passer par Zicavo, mais direct sur Cozzano par la D757.
Cozzano est le dernier gros village avant 30 km de routes, excepté un hameau St Antoine où vous trouverez un avant gout de ce qui vous attend. Un tronçon de route était en réfection, avec des tranchées rebouchées provisoirement à la terre (aucun goudron finissant ces tranchée), ainsi que de nombreuses coulées de terres et de sable sur la route et difficiles à contourner ou éviter.
Plus loin des dénivelés de routes à 20%, une route en lassés qui passe par une forêt splendide, un environement végétal de moyenne montagne avant le col de Verde, à 1289 m d'altitude.

L'état de la route est impécable jusqu'au col (Corse du Sud) mais il n'en est pas de même après le col (Haute Corse).
De longues lignes droites parfois, suivent les enchainements de virages. La visibilité y est parfaite, on a pu utiliser toute la route en coupant alors les virages sans problèmes ni dangers.

Il est à noter que même si l'heure n'était pas très avancée, 8h15 du matin environ, aucune voiture n'a été croisée sur ce parcour de 30 Km.
L'activité dans les villages avait bien commencé, mais personne sur la route.
De même sur le tronçon qui a suivi sur 15 des 27 km pour rejoindre le col de Sorba, pas de voitures rencontrées.
Au col de Verde que l'on aperçoit sur la deuxième photo ci-dessous, au bout de la ligne droite, quelques campeurs regroupés n'ont pas dû être bien dérangés par les passages de véhicules. D'ailleurs un seul téméraire était debout vers 09 h15.


        

 
A ce moment nous sommes entourés de montagnes entre 2042, 2352 et 2389 m d'altitude.
        
        
  
Les cimes enneigées à plus de 2300 m.
Aussi certains tronçons de routes refaits, plus reposants et facilitent les arrêts pour contempler les paysages.

    Mont Rénoso 2352 m    

Veritablenemt au coeur de la Corse, cette région est dominée par une chaine de montagne, on l'a vu, aux sommets couverts de neige, et ces hauts sommets permètent le départ de bon nombre de torrents de montagnes et ruisseaux à l'origine aussi des rivières de l'ile.

    torrent de montagne     

        Mont Rotondo 2622 m
                                                                                                       
       
    Signaler route étroite        
       Ames sensibles attention un dénivelé vertigineux.

La route après le col de Sorba à 1311 m d'altitude redescend dans cette vallée par des lacet, mais reste relativement étroite où peuvent se croiser deux voitures. Les accôtements sont inexistants et le revêtement bosselé.
Des petits endroits au col, permètent un arrêt ombragé, mais sans aménagements particuliers.

    Etape 4-5 Haute Corse puis plaine orientale retour CdSud interieur 

La Corse c'est aussi ces vues de villages accrochés à une montagne, profitant de quelques plaines, où les restanques ont été façonnées pour permètre les culture.
Entre la Corse du Sud et la Haute Corse pas de différences notables.
Bien sûr les paysages sont différents, la luminosité n'es pas tout a fait la même, les pierres peuvent être différentes ainsi que les toitures.
Mais on sent bien qu'il y a un terroir unique. le paysage ne change pas du tout au tout mais se modifie progressivement sauf si l'on compare des versants qui n'ont pas la même exposition, et encore...

    Ghisoni    Vescovato

Au sud de Bastia la route nationale N198 développe son ruban de façon rectiligne ou presque.
De grandes lignes droites invitent à la vitesse, la visibilité parfaite, l'état de la route extra, sa largeur aussi avec de vrais accôtements poussent à ouvrir la poignée d'accélération.
Attention tout de même, outre le fait de passer dans de nombreuses agglomérations, un radar fixe veille sur les limites de vitesses, sans compter des radars mobiles, car cette nationale, de plus de 170 km de lignes droites, est  très accidentogène. 

    village de la plaine orientale    bord de mer plaine orientale
   
Profitez des paysages de plaines de bord de mer, qui parfois ressemblent à des plaines du sud de la France, parfois à des paysages du massif central de par leur topographie et les couleurs, parfois encore un air d'Italie, de Toscane.
Toutefois, ces endroits restent uniques et vos sensibilités vous rappeleront sûrement un endroit de vos souvenirs.
Les parfums aussi sont uniques, subtiles et multiples, en passant dans des forêts d'eucalyptus ou à proximité de champs plantés d'agrumes, orangers, mandariniers... en fleurs à cette periode de mai.


A l'entrée de Solenzara, une route sur votre gauche, la D268 reprend vers l'interieur.
La route a été refaite en partie. Large et bien adhérente, la plus grande partie de cette route est facile, peu de virages piègeux. 
Le paysage est quelque peu minéral (peu de végétation) à cause des incendies répétés qui ont eu raison des terres et mettant à nud la roche à dominante rosée dans cette région.

Dans la deuxiène partie de la route vers le col de Bavella, de petits plans d'eau propices aux baignades se multiplient.
La route, aux courbes régulières et avec de bonnes lignes droites, devient plus sinueuse par la suite.
Attention: des virages se ressèrent et la route devient piègeuse. On se retrouve même à 30 km/h surpris et en plein milieu de voie, au risque de trouver en face un véhicue en contre-sens. Cette situation s'est produite à 3 reprises sur une courte distance sans rencontrer de véhicules en face heureusement. Faites donc attention.

La toisième partie de route plus pentue et sinueuse queslques km avant le col est dans un super état, bien dessinée et dans des paysages de forêts plus dense donc bien plus ombragées. L'approche du col la route est parfois en lasset mais agréable.


    un cours d'eau vu du pont qui l'enjambe et baignade fin mai    du même pont la vue sur la montagne Aiguilles de Bavella

        
    

Le passage du col de Bavella et ses arbres typiques.
    Bavella    Pin caractèristiques de Bavella sur fond de montagne

    une nouvelle vallée s'ouvre après le col   
    Signaler route déformée fissures en formation mais roulante

    a l`approche de Quenza son chateau du XVI siècle     

    Serra-di-Scopamène, une partie du Village    vue depuis le village

    vue depuis le village sur les Aguilles de Bavella    une halte méritée au café du village de Serra-di-Scopamène
    Signaler trous formés nid de poules, réfection partielle + gravillonnée hors et dans aglomération signalé.

    église d`Aullène simplicité et particularité des 2 clochers    en face de l'église rue du village d`Aullène
 

Le séjour s'achève. 
Les souvenirs se sont accumulés tout comme les photos et les kilomètres au compteur.
    
Comme je l'exprimais au début de cette longue page, un rêve s'est réalisé et ne demande qu'à être refait.
Une seule envie c'est d'y revenir, continuer sur les même routes et de nouvelles aussi.
Dans une virée d'une journée et près de 350 km de routes, c'est 1/16ème de la Corse traversée, mais sans pour autant pouvoir parcourir toutes les routes latérales, ni même pouvoir visiter une micro région, s'imprègner de certains moments, vivre au rythme d'un endroit...

La Corse avec sa chaine de montagne à plus de 2200 mètres d'alititude, c'est simplement de l'inattendu, des surprisesderrière chaque colline, chaque village. On passe des cols à plus de 1200m et sans s'y attendre outre mesure, après 2-3 heures de routes de montagne, on se retrouve au bord de la mer, ou la mer nous apparait comme par enchantement, pour disparaître pour encore plusieurs disaines de km.

Ce qui me restera de ce court séjour aussi, c'est que la Corse à Moto, ça se raconte certes, mais avant tout, ce sont des moments fabuleux qui se vivent. C'est un conte, un enchantement, un foisonnement de végétation, de couleurs, de parfums, de sensations, de lumières, de fraicheur..., la Corse ce sont des paysages uniques mais on se croirait parfois au Canada, parfois sur une ile du pacifique, des lumières de provence aux plaines du centre de la France, d'une douceur Toscane, à un rivage Breton...

Un coucher de soleil débutait ce récit. 
Un autre coucher de soleil le clôture.       En attente de chargement

C'est l'heure du retour vers la Provence. 




A très bientôt pour la suite.


Pour tout contact: balade-moto-provence@live.fr

 

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